métabolisation relationnelle

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Que de siècles et de siècles engendrant, au rythme des saisons qui défilent à toute allure, ses générations. Le temps passe et dessine un paysage en perpétuel mouvement. Une infime partie du film composera avec moi dedans, l’instant d’une vie au présent, marquée de sa date de péremption. Générations d’hommes s’employant plus ou moins utilement à construire, détruire, reconstruire une cité, un empire, une civilisation. Des millions d’êtres pensants, qui créent, inventent, fabriquent chaque nouveau jour notre monde de demain. Et pourtant, si tout a déjà été inventé, il reste cependant, je l’espère, encore à imaginer et à mener de belles réalisations. N’est-il pas surprenant de constater d’un point de vu macroscopique, à quel point l’individu en tant que tel n’est rien ! Être vivant ou simple matière organique ? Esprit pensif ou sédiment de résidu conscient ? La fourmilière fusse-t-elle antique, actuelle ou à venir, est un continuel recommencement ; La variable humaine en constant renouvellement, les fourmilières se ressemblent, les individus s’assemblent, se désunissent, se rassemblent. La seule véritable révolution concerne l’être humain lui-même et réside fondamentalement dans l’unique et authentique chemin de vie qu’il aura choisi d’entreprendre ou non, au gré des relations élaborées pour dessiner l’être construit qu’il rêve d’incarner. La création, en genre et en nombre, de relations avec les éléments vitaux de son environnement est la clé de voûte de cette transformation, en offrant à son hôte la possibilité et les moyens de résorber les lacunes qui le gouvernent originellement ne faisant de lui à la base rien d’autre qu’un pauvre ignorant. Un produit semi-fini, en quête d’achèvement de sa conscience personnelle, déployant les armes et ce qui lui reste d’intelligence d’esprit pour parvenir à défier les lois naturelles et faire du mécréant que l’on est un être accompli… À moins, le cas échéant, de préférer l’option de sombrer irrémédiablement dans l’oubli ?

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