Un nouveau petit carnet

Et voilà, encore un nouveau petit carnet qui vient peut-être s’ajouter à ma collection… Ou peut-être pas, tout dépendra de la qualité de ce que j’y écrirai. Peut-être histoire de parler d’un miracle, En effet, il y a deux mois, j’ai décidé d’arrêter, tout arrêter, d’un coup, sans rien dire à personne et sans médicaments. Huit jours d’enfer. Crises épileptiques, pertes de conscience, tremblement et sudation, spasmes et vertiges, J’ai cru que j’allais crever.

Le temps file, tant de choses ont changé, sauf moi. Je reste toujours un peu à côté de la plaque, l’esprit abîmé, le visage fatigué, perdu et déprimé. Et puis, par chance, Florence, ma psychologue, a pris ma détresse au sérieux, a compris l’urgence de la situation et m’a immédiatement pris en charge. Aujourd’hui, tout semble encore compliqué, mais j’avance. Mes démarches administratives avancent : elles sont quasiment à jour. Je suis entouré de très près par une équipe volontaire, efficace et humaine. Pourtant, j’ai encore du mal à réaliser que je suis en train de changer (dans le bon sens, bien sûr).

Et puis il y a aussi l’histoire des stylos de couleur, on les a trouvés hier avec Alex, Mylo et Emy. Ils sont venus me rendre visite à l’hôpital. On est sortie un peu et on s’en est allé dans un parc en plein air où l’on s’est installé à une table avant de commencer à dessiner. J’ai eu confirmation que petit Mylo est bien né le 17 janvier 2018, il y a déjà sept ans. Emy, elle, a quatre ans… Déjà.

C’est que lorsqu’on est sous l’emprise du produit, on ne réfléchit plus, on est incapable de penser. On tourne en rond, on fait du surplace, et on ne se pose pas de questions. De toute façon, on finit par tout perdre… Et, quand on n’a plus rien à perdre, il ne reste plus rien non plus à quoi se raccrocher. « SDF » – « Sans Difficultés Financières », comme certains de mes acolytes d’infortune aiment à en plaisanter…

Transformation personnelle

IMG_0199 Transformation personnelle

Tibby Albury (c)2025 -Tout droit réservé


Aujourd’hui, je réalise que mes textes sont déjà quasiment parfaits dès le premier jet. Cette impression se confirme chaque fois que je les soumets à un professionnel du rewriting, humain ou virtuel. Une telle expérience renforce grandement ma confiance en moi.

Mis à part quelques coquilles, il n’y a généralement presque rien à corriger et cela confirme que je possède de véritables compétences qui méritent d’être exploitées, que ce soit dans un contexte littéraire, commercial, ou même les deux. 

Pourtant, je n’ai jamais rêvé d’une telle vocation. J’aspirais à devenir programmeur informatique, trader sur les marchés financiers et ceinture noire de Karaté. Mais la vie en a décidé autrement. Quelques obstacles et des actes manqués ont conduit à un changement de cap inattendu. 

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