
le bonheur, je ne l’attends pas ; je ne l’espère pas… Ma quête est spirituelle, semée d’embûches et empreinte de douleurs. C’est avant tout une quête de connaissances, une quête de [la] vérité. On m’a dit et redit que je ne la trouverais jamais, que nul homme ne peut accéder à ce genre de savoir et que nul homme ne peut prétendre atteindre le rang de Dieu. C’est alors que j’entrepris de transcender la misérable condition de « ma » nature humaine.
je me suis dématérialisé de la chair et du sang, qui jusque-là me constituer ; frêle, petite créature, fragile, petit homme que j’incarnais. Ce jour là j’ai compris qu’au delà de mes croyances il existait une vérité immuable, universelle et rationnelle; qu’au delà de la chair et du sang : il y a la conscience… et l’amour ! La conscience n’est pas réductible à quelques principes mécanistiques et n’est donc pas le produit de l’évolution de Darwin. Elle est bien le fruit d’une évolution, oui… mais celle-ci est spirituelle Theilard de Chardin avait raison : « Je ne suis pas un homme en quête d’une experience spirituelle, je suis un être spirituelle dans une expérience humaine » !
Mon bonheur ultime réside dans la réalisation de cette vérité et tient dans le fait que celle-ci me permet d’exprimer le meilleur de moi-même en termes de valeurs humaines… tout au moins pour ce qu’il me reste à vivre de cette vie présente avant de m’en retourner vers le ciel et filer vers la lumière de ma prochaine réincarnation. Le bonheur n’est pas un but, il est la conséquence de nos choix au quotidien.
Originellement écrit le 07/03/2017, Poitier (France).
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