
Tibby Albury (c)2025 -Tout droit réservé
Aujourd’hui, je réalise que mes textes sont déjà quasiment parfaits dès le premier jet. Cette impression se confirme chaque fois que je les soumets à un professionnel du rewriting, humain ou virtuel. Une telle expérience renforce grandement ma confiance en moi.
Mis à part quelques coquilles, il n’y a généralement presque rien à corriger et cela confirme que je possède de véritables compétences qui méritent d’être exploitées, que ce soit dans un contexte littéraire, commercial, ou même les deux.
Pourtant, je n’ai jamais rêvé d’une telle vocation. J’aspirais à devenir programmeur informatique, trader sur les marchés financiers et ceinture noire de Karaté. Mais la vie en a décidé autrement. Quelques obstacles et des actes manqués ont conduit à un changement de cap inattendu.
J’étais lent, mauvais en mathématiques et dyslexique. Seuls les arts martiaux me permettaient de me démarquer, car j’y avais atteint un niveau plutôt élevé. Cependant, j’ai manqué le coche par voie de décision unilatérale et irrévocable (j’étais mineur).
Mais je continuais de rêver. Je rêvais tellement et tout le temps que j’ai fini par me créer une bulle, un monde où je vivais des aventures extraordinaires. C’est là qu’est née ma passion pour la création et que j’ai découvert le pouvoir de l’imagination.
J’ai alors commencé à écrire des histoires, ou plutôt des fictions, en m’inspirant de scènes réelles que je réinventais selon une approche très personnelle, mêlant surréalisme et abstraction.
J’ai pris goût à cette vie onirique avec ces exercices de styles, et depuis je n’ai plus jamais décroché. Au point tel que j’explore dorénavant les profondeurs de la nature de l’âme et médite en vue de communiquer avec les sphères célestes qui guident mes actions.
Exprimer avec clarté et précision des idées ou des concepts est un véritable exploit, peu de gens en sont capables. Nombreux sont ceux qui peinent à rédiger une simple lettre dans un langage cohérent, tout juste capables d’écrire une carte postale sans charme dans un langage courant.
Cela témoigne du faible niveau littéraire et culturel de notre société. Je ne critique pas ces personnes ; il est vrai que l’école ne nous a pas tous beaucoup aidés de ce côté-là. Je n’ai pas l’intention de juger, mais de mettre mes compétences au service de ceux qui en ont besoin, que ce soit pour des projets personnels ou professionnels.
Bien sûr, je profite également de cette aptitude naturelle pour faire avancer mes propres projets. J’ai travaillé d’arrache-pied pour en arriver là, et j’ai traversé de nombreuses déceptions et désarrois. Je crois désormais mériter le succès, et je suis déterminé à le connaître.
Tout comme le faucon qui renaît de ses cendres, je renais de ma descente aux enfers pour m’envoler vers un avenir plus agréable, avenant et étoilé. En fin de compte, je me sens accompli et capable de réaliser mes rêves et de suivre ma destinée.